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Cognition : Ensemble des processus mentaux qui permettent de traiter l’information, comprendre le monde, mémoriser, raisonner et ainsi prendre des décisions.
Perception : Processus par lequel le cerveau interprète les signaux sensoriels. La perception n’est jamais neutre : elle est influencée par l’expérience, l’émotion et les attentes.
Attention sélective : Capacité du cerveau à filtrer les informations pour se concentrer sur ce qui semble pertinent. Elle crée une version subjective de la réalité.
Modèle mental : Représentation interne de la réalité que le cerveau utilise pour interpréter les situations et anticiper les conséquences.
Marqueurs somatiques : Concept de Damasio désignant les signaux corporels liés à une émotion qui orientent nos choix et décisions en se basant sur l’expérience passée.
Biais de disponibilité : Tendance à surévaluer l’importance ou la probabilité d’événements récents ou facilement mémorisables.
Biais d’ancrage : Tendance à se fier excessivement à la première information reçue pour guider un jugement ou une décision et donc nuire à l’objectivité de sa décision.
Effet de halo : Tendance à généraliser un trait positif ou négatif à l’ensemble d’une personne ou d’une situation.
Illusion de contrôle : Croyance que l’on peut influencer des événements largement hors de notre contrôle.
Effet Dunning-Kruger : Phénomène par lequel une personne peu compétente dans un domaine surestime ses compétences.
Émotion : Réaction psychophysiologique à un stimulus interne ou externe, influençant pensées et comportements.
Peur : Émotion qui alerte sur un danger potentiel, augmentant la vigilance mais pouvant limiter l’action.
Colère : Émotion qui amplifie la perception d’injustice et favorise des réactions impulsives.
Euphorie : Émotion qui réduit la perception des risques et amplifie ainsi l’optimisme ou l’excitation.
Honte : Émotion liée à la perception de manquement social ou moral, pouvant restreindre l’action ou l’expression.
Culpabilité : Émotion liée à un comportement perçu comme fautif, orientant la réparation ou l’auto-limitation.
Rationalisation post-hoc : Processus par lequel le cerveau justifie un choix après coup, souvent, pour donner une cohérence logique à une décision guidée donc par l’émotion.
Filtre émotionnel : Mécanisme par lequel une émotion modifie la perception et l’attention, sélectionnant ce qui confirme l’état émotionnel et ignorant ce qui le contredit.
Biais de confirmation : Tendance à chercher, retenir et valoriser les informations qui confirment ce que l’on croit déjà, créant ainsi un effet halo.
Biais du survivant : Tendance à étudier uniquement les succès visibles en ignorant les échecs disparus, donnant une vision fausse de la réalité.
Illusion de robustesse : Perception erronée que ce qui a survécu est solide ou supérieur, alors que la survivance peut être due au hasard.
Biais de narration : Tendance à construire des histoires cohérentes autour des succès visibles, en occultant les trajectoires échouées.
Cécité à l’attrition : Oubli que la disparition ou l’absence (répondants, entreprises, patients) est elle-même une information significative.
Décision collective : Processus où le groupe prend une décision. Les émotions et biais peuvent se propager et influencer l’issue finale.
Leadership émotionnel : Capacité d’un dirigeant à reconnaître et gérer ses émotions et celles de l’équipe pour guider les décisions.
Checklists décisionnelles : Outils structurés pour identifier les options, risques et biais avant de prendre une décision. En effet, cela est primordial pour garder les idées claires.
Journal de décision : Pratique consistant à noter choix, contexte, état émotionnel et rationalisations pour analyser les influences inconscientes.
Recontextualisation émotionnelle : Technique qui consiste à se demander comment on déciderait si l’émotion dominante était inversée, afin de révéler son influence.
Pleine conscience (mindfulness) : Pratique de l’attention consciente et objective sur ses pensées et émotions pour limiter les réactions automatiques et améliorer la prise de décision.
Système limbique : Partie du cerveau impliquée dans la gestion des émotions, de la mémoire et des réponses rapides aux stimuli.
Cortex préfrontal : Région du cerveau responsable du raisonnement, de la planification et du contrôle des impulsions.
Interaction corps-esprit : Principe selon lequel nos décisions et perceptions résultent de la collaboration entre signaux corporels et traitement cognitif.
Stress et cognition : État physiologique qui peut réduire la capacité d’analyse, augmenter les réactions rapides et favoriser les choix simplifiés ou connus.
Influence sociale : Modulation des décisions et comportements par la présence, l’opinion ou l’attente des autres, souvent à notre insu.
Expérience de Milgram : Expérience démontrant que des individus ordinaires peuvent obéir à une autorité, même pour infliger des souffrances, révélant l’influence contextuelle sur la décision.
Effet Rosenthal / Pygmalion : Phénomène où les attentes d’un professeur ou supérieur modifient la performance d’une personne, illustrant l’effet des croyances sur la réalité.
Évaluation probabiliste : Méthode de prise de décision qui consiste à estimer la probabilité de différents résultats et à pondérer les risques et avantages.
Analyse des absents : Technique qui consiste à inclure les données manquantes ou les échecs invisibles pour corriger les biais de perception ou de sélection.